encore

croire à mes rêves les plus doux,

les plus secrets,

les plus fous...

J'Ose encore vous emporter dans mon monde de chimères,

non pas pour fuir la réalité,

sans naïveté,

mais pour y trouver la sérénité.

J'Ose encore imaginer la tendresse,

là, quelque part,

dans un regard que je croise, 

dans un sourire contagieux,

une larme qui coule...

J'Ose encore admirer la beauté,

qu'elle soit évidente au milieu d'un champ de fleurs,

au travers une oeuvre d'art,

parmi les mots habiles qui deviennent poèmes

ou qu'elle soit plus discrète dans le fond du coeur...

J'ose encore me rappeler que l'utopie est belle,

que mes illusions sont pleines de magie,

il suffit de quelques doses de tolérance, 

sauver les apparences,

sans jugements, librement,

il suffit juste d'y croire...

encore.

♥

* Col de dentelle trouvé dans La Grange aux chiffons.

* objets chinés au fil du temps...

* Jardin sous la neige et dans la brume matinale.

le temps des tendres souhaits,

de la distribution de voeux sincères,

des bonnes résolutions

et des nouveaux projets ...

Voilà venue,

par la même occasion,

la période enchantée où les bulles pétillent,

où les pommettes se font plus roses,

les bouches plus rouges...

Sous l'effet des bougies qui scintillent,

l'ambiance se fait plus romantique,

on se promet même des idées folles...

D'abord en sourdine, la musique s'affole,

les étoiles brillent encore davantage dans le ciel

à moins que ce ne soit celles posées dans le décor,

les sourires éclairent les visages, 

les yeux semblent habités de petites étincelles, 

les dentelles recouvrent les épaules de charme et de délicatesse,

les colliers de perles tombent en cascades,

les coiffures deviennent parures,

les tables se recouvrent de nappes et de plats,

les couverts rutilent de tous leurs éclats,

le chandelier s'illumine

et ses lueurs caressent les pétales des fleurs...

On jette un dernier regard dans le miroir,

le couvercle du poudrier se referme,

on se souvient des moments heureux de cette année qui prend fin,

on oublie les pires,

et on entre dans la danse...

Jolie version d'une fête idéale

mais ce soir, 

tous les rêves sont permis...

A minuit,

on s'embrasse,

et dehors,

les flocons tant attendus, virevoltent...

♥

* Photos prises à - 8 degrés dans mon jardin !

* boules de tulle de Au Pays des Rèves.

* Roses de Noel de la collection de mon papa.

* chandelier...Maison du Monde.

à l'horizon...

Au mieux, si je veux rester poète

je pourrais parler de la pluie 

comme de quelques gouttes de perles translucides

mais le déluge, dehors,

laisse plutôt des traînées qui s'éffilochent le long de la vitre...

Point de rancune à ce ciel gris,

pas même un seul regret,

je me retourne alors vers l'intérieur,

qui lui, 

scintille, rayonne et étincelle...

Voilà de quoi éclipser joyeusement tous les soupirs,

éloigner toutes déceptions...

Il est grand temps d'habiller la maison de lumières,

de créer des effets magiques,

 saupoudrer l'ambiance de paillettes,

une jolie façon de préparer la fête.

Les flammes des bougies tremblent dans les courants d'air,

parfois même, elles semblent danser,

les couleurs se font plus douces

comme pour nous charmer,

le blanc s'unit à l'argent pour mieux sublimer...

♥

Les heures qui arrivent se font plus courtes,

l'inspiration invite le vintage et l'élégance à s'aimer

pour offrir des mises en scène subtiles et gracieuses... 

Il est temps de laisser la place aux rèves,

d'enrouler les décors dans des mètres de dentelles,

les recouvrir d'étoiles ou de plumes,

s'imaginer traverser les miroirs

pour arriver dans un monde où la fantaisie serait reine,

où le bonheur serait roi ...

  ♥

Il est temps pour moi, de vous souhaiter...

de passer des instants riches en tendresse,

 des heures pleines de folie

en cette jolie période de fétes !

♥

* ailes, botte, cornet ... en direct de l'Atelier de Sô.

* ours en robe créée par Brigitte.

* ailes en métal trouvée chez Francette, mercerie à Belfort.  

quelques avantages 

lorsque les enfants commencent leurs études

hors de la région de leur nid...

L'Alsace frôle notre Territoire

mais l'occasion de s'y rendre se faisait plutôt rare,

voilà maintenant de quoi compenser 

par moult visites là bas

 et quelques petits séjours sur place.

D'abord, première étape à Colmar,

dans sa version automnale

avant de l'admirer dans ses habits de lumière...

La Petite Venise de l'Est a tout pour plaire

entre ses maisons si typiques à colombages,

ses fleurs qui encadrent généreusement les fenètres,

les canaux que l'on suit le long des ruelles pavées...

On se demande si le temps ne s'est pas arrêté là bas,

avec les vitrines qui attirent le regard 

et leur contenu qui parle du passé...

offrant de jolies pauses 

de leurs reflets qui nous invitent à franchir la porte

et plonger dans une autre époque...

Au fil de l'eau qui clapote,

au fil des ponts que l'on traverse,

on se laisse prendre dans les filets de cette petite ville, 

avec son charme qui nous envoûte,

sa verdure qui semble passer des arbres aux façades,

et ses rues qui se croisent dans lesquelles on marche, 

le nez en l'air,

en comptant les enseignes qui se dessinent dans le ciel.

Les odeurs s'échappent des restaurants

d'autres surprennent, plus acidulées,

savoureux mélange de cannelle et d'anis

qui rappellent le pain d'épice...

Le lierre rougit le long des murs,

les feuilles s'entassent, balayées par le vent...

certes, le froid pique un peu,

la collection de cafetières du bistro me fait rèver,

je presse le pas, 

la nuit tombe d'un coup...   

mais, derrière moi,

Les décors de féte commencent à égayer les maisons,

les lumières s'allument une à une,

mais cette ambiance si particulière 

sera à suivre dans une prochaine édition...

 ♥

* Photos prises mi novembre 2014 à Colmar.

" Il était une fois " boutique brocante située rue des Tanneurs. Colmar

des aventures de l'héroine de Lewis Caroll,

la suite logique voudrait qu'elles s'enchainent avec ce titre :

Mais, je me contenterai, dans ce billet,

de ne regarder que " de l'autre côté de la fenêtre "

là où le jardin prend ses quartiers d'hiver,

où juste subsistent encore quelques fleurs 

mais pas n'importe lesquelles

puisque ce sont les plus colorées !

Les derniers dahlias se balancent sous le vent,

quelques mèches rebelles s'échappent de leur coiffure soignée,

de leur pétales si denses, on voit la rosée qui s'écoule,

comme des perles translucides, une à une.

Bien sur,

les mettre en bouquet devient une évidence

histoire d'apporter leurs joyeuses couleurs à l'intérieur,

profiter encore des rayons qui se faufilent entre les nuages

mettre en scène le tout sur cette vieille chaise,

se dire que les fleurs habillent tous les tableaux,

de leur rose, de leur mauve,

de leur charme.

Dans le ciel, les oiseaux sont juste de passage,

les arbres se dénudent sans pudeur aucune,

la fraîcheur du soir nous fait presser le pas...

Les volets se ferment plus vite,

les bougies s'allument plus tôt,

alors le regard quitte la fenêtre, 

et comme l'automne donne des envies de douceur,

on se retrouve autour de la table

et là, 

devant les volutes de fumée qui s'échappent de la cafetière, 

le gâteau en attente d'être savouré,

peut étre parlera t-on alors de ce miroir,

de ses reflets,

des heures qui défilent, d'un lapin en retard

ou de quelques autres confidences...

♥

* Dahlias du jardin.

de dessiner l'automne de façon tendre,

d'oublier les arbres qui se dénudent,

la nuit qui tombe trop vite,

les rafales de pluie 

et 

déposer dans mon univers,

plutôt...

quelques touches de magie.

Elle berce peut être nos esprits d'illusions,

elle est la reine des apparences

mais après tout,

parfois,

il est doux de se plonger dans un monde de mirages

où les chimères sont tellement plus belles à vivre...

Les fleurs se fanent ?

Peu importe !

Même flétries, elles nous fascinent encore

par leurs couleurs devenues plus délicates,

leurs pétales si fragiles dont la transparence nous trouble,

et dans laquelle la lumière joue.

Même le gris des nuages nous attendrit,

on lui trouve de l'élégance,

quant au brouillard du matin qui s'étale en nappes dans l'horizon,

il a pour effet ce côté irréel 

qui nous transporte dans cette envie de merveilleux.

Certes, les cartésiens n'ont pas l'audace 

de se laisser aller ainsi à la fantaisie,

ils oublient trop souvent que le mot rêver existe,

avouons que de temps en temps ,

pourtant,

il est bon de se laisser prendre dans les filets de quelques jolis songes

le temps d'un soupir,

juste avant de se retrouver face à la "vraie" vie !

♥

* Couronne et fleur de tissu créées dans l'Atelier de Sô.

* Boules de tulle fabriquées Au Pays des rèves.

* Portrait of Edith Warren Millet, Jules Joseph Lefebvre (1836 - 1911)

Douceur

est le mot qu'elle nous inspire,

cette nouvelle saison 

avec ses couleurs chaleureuses qui teintent le feuillage, 

son petit soleil juste assez généreux

et le froid qui ne pique pas encore.

Même les gouttes de pluie semblent se confondre avec la rosée,

elles ruissellent le long du toit,

elles s'écoulent sur la fenêtre...

De l'autre côté, à l'intérieur,

les bouquets se posent dans les vases

pour y sécher leurs pétales,

les lumières s'allument plus tôt

pour offrir leurs éclats

et baignent ainsi chaque pièce d'une caresse.

On dit d'Elle,

qu'elle entraîne son lot de nostalgie,

puisque l'été n'est plus qu'un vague souvenir,

mais par ses jeux de texture

et sa palette riche de couleurs,

l'Automne,

sait se faire pardonner.

Le grenat, le pourpre, le rubis subliment la nature

comme si un peintre, d'un coup de pinceau, effaçait la grisaille

pour en faire un tableau enchanté.

D'ailleurs, nul doute,

la magie s'invite avec tant de charme,

lorsque mon regard se pose sur le rose si tendre de l'hortensia,

ou suit, de loin, cette petite feuille, 

qui s'échappe de sa branche

 et vient rejoindre ses soeurs qui couvrent déjà le sol.

Ce que l'on dit d'Elle, finalement,

n'est jamais bien flatteur :

On la qualifie de saison triste et pleine de mélancolie,

préjugé de ceux qui oublient d'aimer

chaque moment intensément

alors qu'il suffit de voir derrière chaque nuage gris,

un petit bout de ciel bleu...

♥

* Farfalou née dans le jardin de Cécile. 

L'Opéra Garnier en ce temps là,

Ce sont d'abord les bruits qui peuplent cet univers

avec des chuchotements indiscrets qui se font plus sourds,

le bruissement des longues robes de soie, 

le grincement des fauteuils malgré le velours qui les habille,

L'odeur capiteuse du parfum qui se mêle à celles plus acre des cigares.

Les statues restent figées,

 toutes en élégance,

l'or qui les habille brille encore davantage

comme des éclats de lumière.

Les yeux s'habituent à la pénombre,

on ose quelques murmures 

qui raisonnent d'un escalier à l'autre.

En pénétrant dans cet opéra où les décors sont grandioses,

je suis restée sans voix :

le marbre en oublie d'étre froid,

les tentures semblent protéger des alcôves,

les lustres aux pampilles plongent dans la féerie...

En cet instant précis,

même si ce sont juste les chuchotements des touristes qui dominent,

 devant tant d'apparat,

on ne peut s'empècher de ressentir

toute l'émotion qu'offre un tel spectacle,

lorsque la musique rejoint la poésie

dans un ballet charmant...

Il me plaît de croire que le thème joué est celui d'un conte

dans une opérette légère et gracieuse, 

avec,

pourquoi pas, une Alice dans son tutu rose

  découvrant le Pays des Merveilles,

le lieu s'y prête idéalement ...

♪ ♫ ♪

* Opéra Garnier Paris....aout 2014.

Paris a le don d'éblouir,

d'émerveiller,

de surprendre...

Peut étre parce que je suis provinciale

et que mes pas m'y mènent rarement,

peut étre aussi pour une raison plus simple :

je n'y vois que les côtés qui brillent,

les places illustres qui fascinent

et ses atours qui captivent le regard...

La capitale ne dément pas sa réputation

de cité romantique, 

avec son histoire remplie de nostalgie...

A chaque détour de rues,

elle expose son art et son style

tantôt avec un monument qui se pare de dorures,

tantôt grâce aux édifices qui s'imposent dans le décor,

majestueux, imposants...

Paris est aussi une ville de lumière,

avec de l'or qui contraste sur le blanc,

avec ses façades apprêtées de statues élégantes

et ses ponts habillés de charme...

Elle me laisse sans voix,

 me donne envie de revenir pour arpenter ses boulevards,

pour y découvrir d'autres avenues,

 de nouvelles facettes

parfois inattendues ou surprenantes

qui font deParis,

un lieu tellement unique ...

♥

* Photos prises ce mois d'aout à Paris...

... sur le Pont Alexandre III, sur le Pont Des Arts, dans le Parc du Champ de Mars

    et dans les rues ici et là.

et mon amie, 

la rose,

me l'a dit ce matin *...

Voilà bien des jours sans noircir ces pages

mais voici tout de même,

tout en pudeur,

 quelques nouvelles 

en direct du Pays des Merveilles

qui comme moi, 

reprend de jolies couleurs !

Retour dans mon petit monde coquet

avec quelques pas timides à l'extérieur

et même si les herbes indociles se plaisent à envahir les allées du jardin

les fleurs, elles, heureusement,

ont le pouvoir de faire oublier ce désordre ...

L'atelier est l'endroit idéal 

pour se réfugier dans la paresse,

aimer ce décor qui l'habite...

et depuis le banc, 

savourer ces tons si doux,

qui baigne chaque objet de tendresse... 

Dehors, 

les pies se chamaillent,

le chat se prélasse indifferent ,

au loin, 

l'eau de la rivière se couvre d'un voile si leger...

Surtout...

se dire que la vie est précieuse et

tellement fragile à la fois.

♥

* Merci pour tous vos petits mots déposés ici et là.

* Opération "surprise" de la vésicule biliaire mais voilà une étape à ranger dans la case "mauvais souvenirs".

* Paroles de la chanson interprétée par Françoise Hardy.

* Oeuvre de Vlaho Bukovac, peintre croate.