de dessiner l'automne de façon tendre,
d'oublier les arbres qui se dénudent,
la nuit qui tombe trop vite,
les rafales de pluie
et
déposer dans mon univers,
plutôt...
quelques touches de magie.
Elle berce peut être nos esprits d'illusions,
elle est la reine des apparences
mais après tout,
parfois,
il est doux de se plonger dans un monde de mirages
où les chimères sont tellement plus belles à vivre...
Les fleurs se fanent ?
Peu importe !
Même flétries, elles nous fascinent encore
par leurs couleurs devenues plus délicates,
leurs pétales si fragiles dont la transparence nous trouble,
et dans laquelle la lumière joue.
Même le gris des nuages nous attendrit,
on lui trouve de l'élégance,
quant au brouillard du matin qui s'étale en nappes dans l'horizon,
il a pour effet ce côté irréel
qui nous transporte dans cette envie de merveilleux.
Certes, les cartésiens n'ont pas l'audace
de se laisser aller ainsi à la fantaisie,
ils oublient trop souvent que le mot rêver existe,
avouons que de temps en temps ,
pourtant,
il est bon de se laisser prendre dans les filets de quelques jolis songes
le temps d'un soupir,
juste avant de se retrouver face à la "vraie" vie !
♥
* Couronne et fleur de tissu créées dans l'Atelier de Sô.
* Boules de tulle fabriquées Au Pays des rèves.
* Portrait of Edith Warren Millet, Jules Joseph Lefebvre (1836 - 1911)